Durée et période : 3-6 mois à partir de mai 2022
Niveau et compétences requis : ajustable à partir de L3 ou Bachelor IUT, M1 ou équivalent, compétences en microbiologie expérimentale et théorique de base souhaitées, intérêt pour les biotechnologies marines.
Contexte: Le laboratoire MARBEC (Unité Mixte de Recherches IRD, CNRS, IFREMER, Université de Montpellier) et l’entreprise Miyoshi Europe SAS sont lauréats de l’appel à propositions de recherches « Biomimétisme et solutions bioinspirées » du Labex CEMEB (i-site MUSE), année 2021. Le projet de R&D consiste à évaluer le potentiel de certaines espèces de microalgues marines à produire des structures calcifiées, destinées à remplacer les composants d’origine non renouvelable (matériaux minéraux ou plastiques) dans des formulations cosmétiques. Ces travaux s’inscrivent principalement dans l’Ambition « Promouvoir une pêche et une aquaculture marines durables » du laboratoire MARBEC, et le développement d’approches inspirées par la nature pour la valorisation de la biodiversité microalgale marine.
Objectif & déroulé du stage : L’objectif du stage est de caractériser les conditions de culture permettant d’obtenir une croissance optimale de microalgues calcaires et d’appliquer ces conditions en photobioréacteurs. Ainsi, plusieurs souches microalgales issues de collections de renommée internationale ont été sélectionnées pour le travail envisagé, avec un déroulement en trois phases principales :
1) maîtrise du repiquage des souches sélectionnées en milieu adapté à une production de masse (basés sur des sels d’aquarium), et première évaluation de la dynamique des populations (taux de croissance, biomasse maximale, éventuelles phases du cycle de vie et activités métaboliques) ;
2) évaluation des effets d’une augmentation des apports en N, P et C inorganiques sur les paramètres de croissance et la production des structures calcifiées ;
3) production de biomasse accrue en grand volume sur la base des résultats de l’étape 2, et évaluation de la capacité des souches à se développer également en photobioréacteur de laboratoire de 3 L.
La biomasse fournie lors de la dernière étape du travail sera traitée pour fournir un matériau-test qui fera l’objet d’une évaluation de qualité par l’entreprise partenaire.
Méthodologies mises en œuvre : mise en culture, photobioréacteurs, comptage cellulaire manuel et automatisé, microscopie, biochimie, chimie, fluorescence in vivo.
Lieu du stage : UMR MARBEC, site de Sète (Station Ifremer)
Encadrement : Christophe Leboulanger (IRD), Émilie Le Floc’h (CNRS)
Conditions particulières : le partenaire industriel peut être amené à demander le respect de la confidentialité sur tout ou partie du travail, et/ou une soutenance à huis clos le cas échéant, ainsi qu’une présentation des résultats en entreprise. Le/la stagiaire est gratifié/e d’une indemnité selon les règles en vigueur.